« Le Horla » est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant écrite en 1887. Le texte est présenté en forme de journal intime écrite à la première personne du singulier et le narrateur est évidemment semblable à Maupassant, l’histoire étant basée sur sa vie personnelle. C’est l’histoire d’un personnage dont on ne connaît pas le nom qui est extrêmement troublé par le mystère de l’invisible. Depuis la journée durant laquelle il a vu passer un magnifique trois-mâts brésilien, il est excessivement passionné à propos des mystères de la nature. Ce personnage, soit le narrateur, devient fiévreux et commence à souffrir d’influences mystérieuses. Il est obsédé avec les secrets de la nature jusqu’au point d’avoir un pressentiment de malheur et de mort et d’avoir besoin de consulter un médecin parce qu’il ne peut plus dormir. Il a tellement peur de l’inconnu et de l’invisible qu’il commence à devenir fou. Il se met donc à voyager pour essayer d’améliorer sa condition, mais ça ne sert à rien. Un moine vient ensuite lui expliquer que le vent est une force remplie de pouvoir, mais il est invisible. Ceci intrigue le narrateur et l’inquiète encore plus. Il commence à se rendre compte qu’il devient fou et qu’il a un dédoublement de personnalité. Il réalise aussi que lorsqu’il est seul, il pense aux mystères, et que lorsqu’il ne connaît pas la réponse à un de ces mystères, il se fait peur en imaginant le pire. Ensuite, le narrateur est troublé par le contrôle qu’un docteur a pu avoir sur sa cousine; elle est complètement automate et il n’en revient pas. C’est à partir de ce point qu’il commence à halluciner et à confondre le réel et l’irréel. Il voit une rose flotter dans l’air et des pages tourner toutes seules. Le narrateur fini par attribuer à sa folie un nom; c’est supposément un être invisible supérieur nommé le Horla. Cet « être » contrôle maintenant le narrateur. Il lui suit, il lui force à agir d’une certaine manière, etc. Le narrateur, évidemment devenu complètement fou, met le feu à sa maison pour tuer le Horla. Il avait donc tué ses domestiques, mais il ressentait encore sa présence. Enfin, il se rend compte que la seule manière de se débarrasser de l’« être » est de s’enlever lui-même la vie.
Comme Maupassant est l’auteur d’environ trois cent nouvelles, il est évident qu’il utilise un ou plusieurs styles d’écriture dans ses textes. Dans le cas de « le Horla », Maupassant retient l’attention par une force réaliste, une présence importante du fantastique et par le pessimisme retrouvé à travers le texte. Le registre réaliste est exprimé à travers le choix des détails de la vie quotidienne et le comportement des personnages. Le registre fantastique, lui, est exprimé à travers le thème de la folie et la confusion entre le réel et l’irréel. Finalement, le registre dramatique est présent à travers la menace constante, soit la folie. Il y a aussi plusieurs phrases courtes et exclamatives, qui ajoutent au sens de drame.
Cette nouvelle ressemble beaucoup à la vie de Maupassant. C’est le cas puisqu’il a été diagnostiqué avec la syphilis dès un jeune âge. Cette maladie est la cause de sa mort et de sa folie. En fin de compte, il avait l’impression de se voir à l’extérieur de lui-même, un peu comme le narrateur de « le Horla ». Un autre élément semblable à la vie de Maupassant est la paranoïa, telle que la crainte constante de la mort. Il est très clair que le narrateur de la nouvelle fantastique avait une crainte de mort toujours présente, comme l’avait Maupassant avant qu’il est mort en 1893.
En prenant en considération le fait que Maupassant devenait fou lui aussi, il est un peu difficile de trouver un thème et un message précis de la nouvelle. Il est évident que le thème de la folie est présent, cependant, ainsi que celui du mystère de l’invisible. Si on examine le thème de la folie, on peut constater qu’il n’y a pas vraiment de message; plutôt, c’est Maupassant qui illustre comment il a aussi été atteint de la folie. Une preuve de ceci est que la première version de « le Horla » était un journal plutôt adressé aux docteurs pour trouver une solution aux problèmes de Maupassant causés par la syphilis. Par contre, si on examine le thème du mystère de l’invisible, on peut trouver un message ainsi qu’une cause, un effet et des conséquences. En ce qui concerne le message, on peut en déduire que le monde est rempli de mystères et que si on ne connaît pas l’explication du mystère, on cherche à remplir le trou avec n’importe quel raisonnement, même s’il est flou. Ensuite, dans le texte, la cause du mystère de l’invisible est le trois-mâts brésilien que le narrateur voit passer au début de l’histoire. L’effet est que le narrateur a peur et il devient fou parce qu’il devient obsédé avec les secrets de la nature. Finalement, les conséquences sont que le narrateur hallucine, il ne peut pas distinguer le réel et l’irréel, et il tue ses domestiques et détruit sa maison et la mettant au feu. La conséquence finale est la pensée de la mort du narrateur.
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